Animale :

Un grand merci à Patrick Wattre (birdy34) qui m’a permis de copier ses messages sur les différentes nourritures animales qu’il a posté sur son forum: « Bouvreuils et autres indigènes » dont voici le lien:   http://fauneeuropeenne.grafbb.com/viewtopic.forum?t=154

Le vers de farine (ou larve de ténébrion).

Le vers de farine est sans doute l’insecte le plus distribué aux oiseaux. Il est facile à trouver dans les commerces spécialisés et on peut également en faire l’élevage pour approvisionner ses oiseaux en petites larves fraîches.

Le vers de farine est la larve d’un coléoptère, un scarabée marron foncé mesurant environ 1,5 cm de longueur. Le vers de farine lui-même peut mesurer jusqu’à 2,5 cm environ. Son corps est couvert d’une « peau » chitineuse brun clair et indigeste pour les oiseaux, qu’il perd régulièrement en faisant des mues que l’on retrouve près des vers devenus tout blanc. Les vers de farine blancs, fraîchement mués et plus tendres, peuvent être totalement absorbés par les oiseaux. Quand ils ont une peau dure, les petits granivores aspirent souvent l’intérieur du vers et laissent l’enveloppe dure.

Le vers de farine a un inconvénient majeur : donné à volonté en permanence, il abîme le foie des oiseaux et sa teneur en protéines et en graisses excite tellement les adultes qu’ils peuvent détruire une nichée en cours, pour en recommencer une immédiatement. Pour éviter ce problème, on peut distribuer les vers de farine en petites portions plusieurs fois par jour. Ainsi, on est certain que tous les vers distribués vont dans l’estomac des oisillons, et que les parents ne gardent pas le supplément pour eux.

La peau des vers de farine est épaisse et peu digeste. Il ne faut les donner que lorsqu’ils sont blancs (en mue) ou alors congelés.

Vous pouvez également donner les chrysalides et si vous souhaitez conservez le surplus, vous pouvez directement les congeler.

De même, vous pouvez congeler les vers blancs et ce sans les faire bouillir.

CYCLE DE DEVELOPPEMENT:

Le vers de farine:

La nymphe ou larve du vers de farine:

L’insecte: le ténébrion:

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Le vers buffalo:

Ce petit vers de 10 à 15 mm qui se déplace très rapidement est un cousin du ver de farine. Il fait donc partie, lui aussi, de la grande famille des coléoptères. L’insecte adulte est un petit scarabée de 7 à 10 mm de longueur, de couleur brun rougeâtre brillant.

L’intérêt du vers buffalo réside dans sa petite taille et sa meilleure digestibilité, puisque sa peau contient moins de chitine que celle du ver de farine. La larve mue plusieurs fois avant de se transformer en petite chrysalide blanc jaunâtre, puis en insecte. On reconnaît les vers buffalo venant de muer à leur couleur plus pâle.

Divers oiseaux de petite taille adorent les vers buffalo. Certains en mangeraient de grandes quantités si on le leur permettait. Il faut donc donner une ration adaptée à la dépense physique de l’oiseau (nourrissage des oisillons, mue, maladie, vie en grande volière extérieure…). Un oiseau qui ne se dépense pas beaucoup devra recevoir une petite ration.

On peut élever les vers buffalo à la manière des vers de farine, mais de nombreux éleveurs affirment qu’ils ont besoin de plus de chaleur. A une température de 25°C, le cycle du Ténébrion brillant semble se dérouler sans problème. On peut également acheter des vers buffalo dans le commerce, mais ils sont nettement plus chers que les vers de farine et peu de fournisseurs en proposent, car leur expédition est plus délicate : les vers buffalo meurent rapidement en cas de refroidissement excessif de leur environnement.

Il parraît que l’insecte du vers buffalo ( une sorte de coccinnelle noire) se nourrit des poux de nos oiseaux présent dans nos volières .
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Le pinkys :

Il est généralement désagréable d’élever des asticots, mais heureusement, les fournisseurs d’appâts pour la pêche proposent à la vente de nombreuses variétés d’insectes vivants. Le « pinkie », larve blanche de diverses mouches vertes du genre Lucilia, est un tout petit asticot très apprécié des oiseaux.

Ces bestioles peu coûteuses sont vendues à la dose, au demi-litre ou au litre. Elles peuvent être déjà conditionnées dans des boîtes scellées, ou en vrac. Dans les deux cas, elles sont conservées dans un réfrigérateur chez le marchand d’articles de pêche, car à température ambiante, ces asticots se transforment en grosses mouches en quelques jours.

Si les asticots sont vendus en vrac, ils sont souvent mélangés à de la sciure. On peut demander au vendeur de tamiser cette sciure, qui ne sert à rien pour nos oiseaux. Il existe des pinkies jaunes, verts ou rouges, qui contiennent un colorant et servent à pêcher certains poissons. Pour les oiseaux, il ne faut que des pinkies blancs (sans colorants).

On peut donner aux oiseaux les pinkies vivants, dans un récipient contenant un peu de pâtée sèche ou de polenta (farine de maïs), car les pinkies grimpent sur les parois des récipients et s’échappent facilement. Avant de les donner vivants aux oiseaux, on les met dans du son pendant quelques jours, pour qu’ils vident leurs intestins des éventuelles bactéries qui peuvent s’y trouver. Ensuite on peut les donner aux oiseaux.

On peut également distribuer les pinkies décongelés. Pour les préparer pour la congélation, on les plonge dans une casserole d’eau bouillante jusqu’à ce qu’ils remontent à la surface, puis on les égoutte avec une écumoire et on les dépose sur un torchon propre pour les faire sécher. Une fois qu’ils sont bien secs, on les met dans des boîtes en plastique au congélateur, et on peut alors décongeler chaque jour la quantité nécessaire. Les pinkies congelés se conservent plusieurs mois au congélateur sans problème. L’ébullition permet de tuer les bactéries nocives parfois présentes dans les asticots.

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La teigne de ruche :

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La Teigne de ruche est un petit papillon gris, semblable à une grosse mite, qui parasite les ruches d’abeilles et pond dans les rayons de cire en détériorant la ruche. C’est la larve, ou chenille, que l’on donne aux oiseaux comme nourriture vivante. Cette chenille est blanchâtre, molle et lisse. On peut la manipuler sans risque et les oiseaux apprécient les toutes petites larves de la Teigne de ruche.

On peut également élever des Teignes de ruche sur un substrat à base de miel et de céréales.

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J’ai personnellement utilisé ces teignes de ruche: j’ai été chez apiculteur et il m’a prêté les cadres contaminés par les teignes => j’ai placé les cadres dans les loges de mes durbecs qui ont apprécié les teignes mais aussi le reste de miel => pour cette année (2007), j’ai commandé des teignes congelées et j’espère encore avoir des cadres de ruche.

Les insectes de jardin :

Si l’on a la chance d’habiter à la campagne près d’un jardin non traité aux pesticides, on peut récolter de nombreux petits insectes à l’épuisette : jeunes Sauterelles, Pucerons (verts de préférence, ce sont les meilleurs), petites Araignées, etc. Déposer une motte de terre de jardin dans la volière permet aussi aux oiseaux de picorer toutes sortes de micro-organismes dans la terre. Tout apport en petits insectes vivants est précieux pour les oiseaux reproducteurs, ainsi que pour certaines espèces exigeantes sur le plan alimentaire.

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Il y a quelques années, avec un ami qui élevait des pinsons, nous allions battre les haies avec un morceau de bois et un grand seau de 50 litres: c’était une collecte de nombreux insectes de toutes sorte que les oiseaux appréciaient.

Voici une méthode de mon ami Patrick Christians pour donner de la nourriture animale vivante à ses oiseaux :

1. Il faut ramasser de l’herbe fraîchement tondue et la placer dans le fond d’un récipient sur une hauteur de 5 a 8 cm.
2. Il faut placer des fruits sur l’herbe (pomme + poire + banane + melon + etc…)
3. Il faut laisser le récipient (sans couvercle) pendant 5 à 6 jours (tout cela dépend de la chaleur pendant la journée). Quand vous apercevez qu’il y a beaucoup d’insectes dans les récipients et autour, il faut placer le couvercle troué et attendre 2 à 3 jours . (le diamètre des trous dans le couvercle, doit être entre 10 et 12 mm ).

Attention, il ne peut pas pleuvoir dans les seaux => arrangez-vous pour le placer abris. Ne pas laisser le récipients en plein soleil car il risque d’y avoir de la condensation.

Vous pouvez ainsi réaliser plusieurs seaux afin de pouvoir faire une tournante lorsqu’un ne contient plus d’insecte.

Pour les transporter dans la loge, il suffit de fermer totalement le récipient (avec un journal par exemple).

Un récipient qui a été utilisé 2 à 4 jours en box peut être replacé à l’extérieur (couvercle ouvert) pour recommencer le cycle.

IMPORTANT : les oiseaux ne peuvent pas être en contact avec les fruits sous peine de maladies.

Patrick donne ces insectes à ses durbecs, cardinaux, jaseurs, bouvreuils à longue queue, ….. (Même les chardonnerets et bouvreuils les prendront).

Les drosophiles :

Voici un article rédigé par Clou sur le forum ELEVAGE D’OISEAUX INDIGENES:

(cliquer ici pour voir son message) page 9 sur la manière avec la quelle, il élève les drosophiles.

Je le remercie de m’avoir permis de pouvoir le placer ici:

Salut à tous,

Je prends enfin le temps pour mettre par écrit la procédure pour élever des drosophiles.
Cet insecte est des plus intéressant à plusieurs points de vue. Ils ont un cycle de reproduction très court et en masse. C’est un apport très apprécier par tout oiseaux se nourrissant d’insectes et on peut leurs faire ingérer les vitamines dès le début en les incorporant dans la base de nourriture; donc, les larves en ingèrent également.
Elles s’achètent dans une version appelée aptère (sans ailes), mais en réalité elles sont pourvues d’ailes malformées rendant le vol impossible. On peut donc les transvaser sans crainte qu’elles s’éparpillent dans tous les azimuts.
Lorsqu’on dispose d’une souche de départ, il suffit de prélever une trentaine d’insectes et de les placer dans de bonnes conditions pour se reproduire?
Alors, commençons par la recette de la bouillies(nourriture)
il faut:
– 1 litre d’eau
– 2 pommes
– 4 cuillères à soupe de sucre impalpable(farine)
– 12 cuillères à soupe de semoule de maïs ou de flocons d’avoine
– mélanger le tout et faire cuire pendant 10 minutes
– incorporer 50 grammes de levure de boulanger, coupée en petit morceaux, remuer convenablement, laisser refroidir et encore remuer pour obtenir un ensemble homogène.
fractionner cette mixture en doses correspondant à la quantité nécessaire pour garnir une couche de 3 cm environ dans vos récipients d’élevage(bocaux ou bouteille en plastique)
Placer les autres portions au surgélateur pour utilisation ultérieure)
J’ajoute à la mixture avant de la mettre dans les bocaux des vitamines liquides ou en poudre (après qu’elle soit dégelée)
– une fois les récipients garni je place au dessus de la laines de bois ou un essuie-tout froissé qui servira de support au pupes et insectes. Elles échappent ainsi au piège gluant de la base (seul les œufs et les larves sont l’aise dans ce magma)
– mettre une trentaine de mouches et fermer avec une feuille de plastique maintenue par un élastique. Perforer de nombreuses fois avec une aiguille.
– Maintenir le tout à une température de+/- 24° (j’utilise un ancien terrarium avec une lampe pour garder la température)
– laisser faire la nature, quelque temps après les récipients grouilleront de mouches et la distribution peut commencer.
– si la production est trop importante, je transvase les mouches dans d’autres bacs en plastique pouvant être congelé et dans le surgélateur.
Des drosophiles congelées incorporées dans la pâtée est un autre de mes procédés.
La distribution des mouches aux tarins, sizerins et autres.

J’ai été cherché dans le commerce (quincaillerie) des raccords pour conduite de gaz. J’ai perforé le couvercle de bocaux au diamètre (section intermédiaire et ai vissé le tout. A la partie accessible extérieure j’ai adapté un tuyau transparent (aquariophilie).
Les mouches étant aptère, le remplissage se fait aisément.
Néanmoins, il y en a toujours qui s’échappe, donc un conseil ne faites pas ça dans la cuisine de madame, mais à l’extérieur ou dans votre local d’élevage.
Le tuyau de +/- 60 cm (extrémité) est introduit entre les barreaux des cages, les oiseaux ont vite compris et viennent se délecter de ces insectes.
J’espère avoir été clair, je reste à disposition des amateurs pour plus de renseignements.
@+clou

 

Patée d’élevage :

J’utilise de la pâtée Quiko canari et de la patée Orlus indigène à raison d’une 1 part de chaque car la pâtée réalisée avec du cake de chez Colruyt (ou autre commerce: produit blanc GB, Delhaize, Aldi ) était trop grasse et j’avais de soucis avec le foie des oiseaux.

J’ajoute des vitamines Soluvit à raison d’une dose pour 1 kg.

J’ai cette année (2011) coupé cette pâtée avec du cake fait maison (avec très peu graisse) => les oiseaux la mangent encore mieux => en 2012, je vais faire 1 part de chaque: cake, Orlux et Quiko.

Pour pigmenter les Sizerins et les Durbecs

Ajouter 2 doses Can-tax (Orlux): uniquement pendant élevage, pendant la mue et aussi pour sexer les sizerins.