Sizerin flammé

L’article que je vous présente ci-dessous a été réalisé par mon ami Jean Eric Adam. Il est publié avec son aimable autorisation.

Le sizerin flammé (Carduelis Flamméa Flamméa)

Longueur : 12,5 à 13,5 cm
Croupion : Strié

Particularités : Légèrement voilé de brun (phaéo) sur fond grisâtre. Poitrine et croupion rose clair (Mâles). Bandes alaires blanches.

Sizerin flammé

Généralités:

Classe : Oiseaux
Ordre : Passeriformes
Famille : Fringillidés
Longueur : 12-15 cm
Envergure : 20-25 cm
Poids : 12-13 gr
Longévité : 8 ans

Habitat :

Le sizerin flammé a une répartition intéressante. Il habite généralement la toundra septentrionale en Europe, en Asie et en Amérique du Nord., où il reste le plus souvent dans les régions avec des bois d’aulnes et de bouleaux. Une sous-espèce particulière vit également dans les Iles Britanniques, en Suisse, en Autriche, dans les Alpes Italiennes et dans toutes les régions de plateau aux frontières de la Tchéquie et de la Slovaquie où il niche de préférence là ou il y a du pin alpestre.

Récemment, il s’est toutefois répandu largement dans des régions de plus basse altitude, où il s’est installé non seulement à l’orée des bois mixtes, d’épicéas ou des pinèdes, dans les recrûs de bouleaux aulnes et saules qui poussent dans les tourbières ou près des cours d’eau, mais aussi jusque dans les parcs et jardins des villes et villages, ce qui en fait un habitant assez familier.

   Habitat  Habitat

Caractères distinctifs :

Le sizerin flammé a une calotte rouge très marquée, la poitrine carminée et une tache noire sous le bec. Le dessus est gris-brun, le dessous blanchâtre, les flancs et le derrière sont tachetées longitudinalement. Les ailes sont traversées par deux bandes claires. La femelle est plus tachetée et ne possède pas de rouge sur la poitrine excepté certaines femelles plus âgées qui ont quelques plumes colorées sur le jabot. Les petits sont semblables à la femelle, mais ils sont dépourvus de tache rouge sur le front. La sous espèce Carduelis Flammea Cabaret vivant en Grande Bretagne et en Europe Centrale est nettement plus sombre et légèrement plus petite que la race type Flammea Flammea nichant en Scandinavie.

Son plumage est plus gris alors que l’espèce nordique arbore une teinte brun-chaud.

Le mâle a une bavette noire plus foncée.

Sizerin cabaret Sizerin flammé

Sizerin Cabaret (plumage plus brunâtre)          Sizerin Flammé ( beaucoup plus clair)

Nourriture :

L’alimentation est la même que celle du Tarin des Aulnes, c’est-à-dire qu’il se nourrit principalement de graines, de bourgeons des arbres et d’herbes sauvages diverses. Cependant, lors de la période de reproduction, les jeunes sont nourris presque exclusivement d’insectes et le couple d’adultes en fait également une grosse consommation. Les Sizerins flammés viennent sans crainte aux mangeoires où la présence des humains semble les laisser indifférents.

Reproduction :

A l’ordinaire, plusieurs couples nichent ensemble formant une sorte de colonie. Le nid est toujours bas. Il est tissé de fines brindilles, d’herbes sèches et de mousses, sont creux est garni de crins, de poils et de plumes. La femelle pond généralement de 4 à 6 œufs légèrement bleuâtres, avec des taches et des nuages bruns peu nombreux. Elle couve seule avec beaucoup d’assiduité pendant une période variant de 12 à 14 jours. Pendant la couvaison, elle est ravitaillée par le mâle qui l’aide ensuite efficacement à nourrir les petits au nid après l’éclosion pendant 11 à 14 jours. Dans les climats d’Europe Centrale, la plupart des couples niche deux fois par an, ce qui n’est pas forcement le cas chez le sizerin nordique.

Comportement :

Le sizerin d’Europe centrale est sédentaire, alors que, chaque année en automne, le sizerin flammé des régions nordiques entame sa migration vers le sud. Souvent, il gagne l’Europe Centrale mais il lui arrive de poursuivre et de s’installer en Europe Méridionale. Ces mouvements sont variables. Certains hivers, il apparaît en grand nombre et provoque même de véritables invasions. Il reste en hivernage jusqu’à Mars puis il remonte progressivement vers le Nord. Le sizerin est un oiseau remuant et sociable. Lorsqu’il vole, on entend sans cesse son appel « tchetchetchetche » qui retentit également dans le gazouillement du mâle. Il ne représente pas actuellement une espèce menacée.

Conclusions :

Cette fiche est une fiche de généralités par rapport aux nombreux types de Sizerins que l’on peut rencontrer. Elle se veut être un condensé du comportement d’un petit oiseau très agréable aussi bien pour les yeux, que pour son élevage relativement aisé à l’heure actuelle.

Liens sur le même sujet :

Oiseaux.net